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Idées et conseils

Comment utiliser votre remboursement d’impôt

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Soumettre sa déclaration de revenus comporte au moins un aspect agréable : la possibilité d’obtenir un remboursement d’impôt. Selon les données de l’Agence du revenu du Canada, un peu plus de la moitié des quelque 25 millions de déclarations de revenus reçues en 2017 ont donné droit à un remboursement moyen de 1 670 $.

Si vous recevez un remboursement, vous devez décider quoi en faire. Il peut être tentant de le dépenser sur-le-champ. Qui ne voudrait pas d’un voyage, d’une nouvelle voiture ou d’une cuisine flambant neuve? Il est toutefois important de considérer toutes les options qui s’offrent à vous, comme rembourser des dettes ou épargner pour l’avenir.

Que vous soyez en début de carrière ou sur le point de fonder une famille, ou que vous économisiez en vue d’acheter une maison, voici quelques façons d’utiliser judicieusement votre remboursement.

  1. Rembourser ses dettes… surtout celles à taux d’intérêt élevé

    Selon un sondage mené par Global News à la fin de 2017, le groupe démographique aux prises avec le plus de dettes est la génération X (la tranche des 35-54 ans). Ses membres déclarent avoir des dettes de 10 000 $ en moyenne, et c’est sans compter leur prêt hypothécaire. Cela comprend les dettes de carte de crédit, qui peuvent porter des taux d’intérêt approchant les 20 %. À pareil taux, les paiements mensuels peuvent faire tout un trou dans un budget.

    L’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) offre des conseils sur la façon de gérer vos dettes. Elle recommande de rembourser d’abord les dettes avec les taux d’intérêt les plus élevés, comme les prêts sur salaire et les soldes de carte de crédit. Ce faisant, vous payerez moins d’intérêts et disposerez de plus d’argent pour réduire votre endettement global.

    Une fois que vous aurez déterminé à quelle dette vous attaquer en priorité, vous pourrez définir une stratégie pour la rembourser. Bon nombre de Canadiens ont une dette hypothécaire. L’ACFC suggère diverses stratégies pour rembourser votre prêt hypothécaire plus rapidement, comme verser une somme globale ou augmenter le montant de vos paiements réguliers.

    Vaut-il mieux investir son argent ou s’en servir pour rembourser ses dettes? Le débat sur cette question ne date pas d’hier. À vrai dire, le choix dépend des taux d’intérêt en vigueur, du montant de vos dettes et de votre situation financière. Les calculateurs en ligne peuvent vous aider à déterminer si réduire vos dettes est le bon choix pour vous.

  2. Épargner pour la retraite

    Les statistiques le confirment : les Canadiens n’épargnent pas assez pour leur retraite. Les programmes gouvernementauxS’ouvre dans une nouvelle fenêtre comme le Régime de pensions du Canada, le Régime de rentes du Québec et la Sécurité de la vieillesse procureront un revenu de base à beaucoup de Canadiens à leur retraite, mais vous devez tenir compte de vos propres besoins et désirs pour déterminer quelle somme supplémentaire vous devrez accumuler.  

    Il y a cependant une bonne nouvelle : plus tôt on commence à épargner, plus longtemps la valeur des placements peut croître, grâce à des choix judicieux.

    Le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est l’option d’épargne-retraite la plus connue. Il vous permet de faire des cotisations chaque année sans avoir à payer de l’impôt sur celles-ci jusqu’à ce que vous retiriez de l’argent de votre REER (à un taux d’imposition inférieur, espérons-le). En fait, vos cotisations à un REER peuvent faire augmenter votre remboursement d’impôt.

    Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est un autre excellent choix pour épargner à long terme, puisque tout gain en capital qui s’y accumule n’est pas imposable.

    Heureusement, les options ne manquent pas pour épargner en vue de la retraite. La Canada Vie offre une vaste gamme de solutions de placement et d’épargne, notamment des fonds communs de placement et des programmes de retraite complets.

  3. Épargner pour réaliser d’autres objectifs à long terme

    Au-delà de l’objectif à long terme qu’est la retraite, il y a bien d’autres raisons d’épargner. L’ACFC recommande aux Canadiens de constituer un fonds d’urgence pour faire face aux imprévus, comme la perte d’un emploi ou une urgence médicale. Cela peut se faire lentement, au moyen de petites cotisations hebdomadaires versées dans un compte d’épargne distinct. Vous pouvez aussi utiliser une partie de votre remboursement d’impôt pour mettre en place un fonds d’urgence, que vous ferez croître au fil du temps.

    La même démarche peut être suivie pour réaliser d’autres objectifs d’épargne, comme un mariage ou la mise de fonds destinée à l’achat d’une maison. Vous pouvez mettre de côté une partie de votre remboursement d’impôt, puis ajouter de petites cotisations périodiques pour parvenir à votre but.

  4. Épargner en vue des études d’un enfantS’ouvre dans une nouvelle fenêtre

    Si vous attendez un enfant ou que vous êtes le parent d’un nouveau-né, vous avez probablement déjà songé aux coûts de son éducation. Les frais de scolarité moyens d’une année d’études universitaires de premier cycle au Canada s’élevaient à 6 571 $ en 2017, selon Statistique Canada. De plus, on s’attend à ce que, dans l’ensemble, les frais de scolarité continuent d’augmenter. Heureusement, certains programmes gouvernementaux peuvent vous aider à économiser pour vos enfants, le plus connu étant le régime enregistré d’épargne-études (REEE).

    Vous pouvez établir un REEE dès la naissance de votre enfant. Plus tôt vous commencez à épargner, plus il vous est possible de faire fructifier votre argent avant que votre enfant entreprenne ses études postsecondaires. Le gouvernement fédéral verse jusqu’à 500 $ par année quand vous cotisez à un REEES’ouvre dans une nouvelle fenêtre (la somme versée par le gouvernement correspond à 20 % de vos cotisations annuelles). Ainsi, si vous versez moins de 2 500 $ par année (environ 200 $ par mois) dans le REEE de votre enfant, vous laissez de l’argent vous filer entre les doigts.

  5. Souscrire une assurance vie

    Si vous avez de jeunes enfants ou êtes sur le point d’en avoir, vous devriez envisager de souscrire une assurance vie, si ce n’est déjà fait. Selon un récent sondage mené par la société de placement Edward Jones, moins du tiers des Canadiens ont une protection d’assurance contre les imprévus de la vie, comme un décès ou une maladie grave.

    Or une telle protection est importante. Vous voulez sans doute que vos enfants bénéficient d’une sécurité financière si l’impensable devait arriver, à vous ou à une personne responsable de vos enfants. Les deux types d’assurance vie les plus courants sont l’assurance vie temporaire – une option plus économique qui couvre l’assuré pendant une période définie – et l’assurance vie entière avec participation – qui offre une protection en même temps qu’une occasion d’accumuler une valeur de rachat dans la police de façon fiscalement avantageuse.

Peu importe comment vous décidez d’utiliser votre remboursement d’impôt – épargne-retraite, remboursement de dettes ou souscription d’assurance –, un conseiller peut vous aider à faire les choix les mieux adaptés à votre situation financière.

Les renseignements fournis sont fondés sur la législation fiscale actuelle et ses interprétations à l’égard des résidents canadiens, et sont, à notre connaissance, exacts au moment de leur publication. Toute modification ultérieure apportée à la législation fiscale et à ses interprétations peut avoir une incidence sur ces renseignements, lesquels sont de nature générale et ne sauraient être assimilés à des conseils d’ordre juridique ou fiscal. Pour des questions particulières, vous devriez consulter un conseiller professionnel approprié. 

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