La direction que prennent les marchés boursiers vous préoccupe? C’est tout à fait normal : vous investissez votre argent durement gagné d’abord et avant tout pour protéger et accroître votre patrimoine. Depuis toujours, les actions génèrent un bon taux de rendement à long terme. Mais il est facile de l’oublier en contexte de forte volatilité.
Quand les marchés fluctuent de façon marquée, il devient tentant de céder à la panique et de vendre ses placements. L’histoire nous a cependant maintes fois démontré qu’il vaut mieux garder la tête froide et miser plutôt sur la diversification.
Voici quelques leçons tirées d’événements récents qui pourraient vous aider à composer avec un éventuel repli.
Resserrement des conditions financières
Les marchés se sont redressés fortement après la pandémie de COVID-19, mais les actions et les titres à revenu fixe demeurent exposés à l’incertitude. Les tensions géopolitiques, les craintes d’une récession, les turbulences secouant les banques régionales américaines et l’inflation toujours élevée ont incité les banques centrales à relever les taux d’intérêt. Même si la Réserve fédérale américaine a signalé la fin de son cycle de relèvement des taux – accordant du même coup un certain répit aux marchés –, le contexte s’avère peu favorable aux actions et aux obligations de sociétés.
Mais tout n’est pas que noirceur : la volatilité des marchés permet à quiconque investit activement de repérer des occasions de placement avantageuses dans des sociétés robustes qui sont capables de tirer leur épingle du jeu malgré une conjoncture difficile. Le retour de l’instabilité confirme simplement l’importance de détenir un portefeuille bien diversifié pour limiter les pertes en cas de repli.
Pandémie de COVID-19
En mars 2020, alors que les infections à la COVID-19 se multipliaient partout sur la planète, les gouvernements du monde entier ont imposé des confinements à leur population, interrompant par le fait même leurs économies. La perspective d’une récession mondiale et l’incertitude liée à la propagation exponentielle d’un virus inconnu ont entraîné une forte baisse des marchés. L’indice MSCI World, baromètre des actions mondiales, a chuté de 34 % entre son pic du 19 février et son creux du 23 mars.
La crise de la COVID-19 se distingue des krachs boursiers antérieurs par la rapidité avec laquelle les marchés ont chuté et remonté. Aux États-Unis, l’indice S&P 500 a retrouvé son sommet de février 2020 en moins de 6 mois, effectuant le rebond le plus rapide jamais enregistré pour un marché baissier (période pendant laquelle la valeur des actions recule). L’intervention efficace des gouvernements (y compris les mesures de soutien aux entreprises et à la population), la relative résilience de l’infrastructure financière et un monde virtuel propice à la réussite des sociétés technologiques sont autant de facteurs qui ont contribué à cette vigoureuse reprise.
Crise financière mondiale de 2008
En 2008, les banques et les sociétés de placement ont été surexposées aux prêts hypothécaires accordés à des personnes ayant une mauvaise cote de crédit (connus sous le nom de prêts hypothécaires à risque). Sans s’engager directement dans l’émission de cette dette, de nombreuses institutions ont investi dans ces prêts. Lorsque les paiements ont commencé à faire défaut et que le marché immobilier s’est effondré, les banques et les sociétés de placement ont subi des pertes importantes.
Cette situation a compromis le système financier mondial et nui à la liquidité à court terme (ou la facilité avec laquelle un actif ou un titre peut être converti en espèces sans incidence sur son prix de marché). Les autorités et les gouvernements ont été contraints d’intervenir en mettant en place des plans de soutien pour venir en aide aux institutions financières. L’insuffisance de réglementation et de surveillance dans le secteur financier a contribué à cette forte baisse du marché.
Les grandes fluctuations du marché offrent d’importantes leçons
Principale leçon : la diversification est essentielle. Non seulement pour composer avec la volatilité, mais pour soutenir la croissance de son portefeuille à long terme. Personne ne peut prédire l’avenir. Répartir vos placements dans un vaste éventail de catégories d’actif, comme des actions et des obligations, peut vous aider à réduire les risques inhérents à l’investissement.
Autre leçon à retenir : il est crucial de s’en tenir à son plan et de conserver ses placements. Le rebond observé après le krach attribuable à la COVID-19 a marqué la reprise la plus rapide de l’histoire des marchés baissiers, et démontre l’importance de ne pas vendre ses actions lorsque d’importants bouleversements ébranlent les marchés. Les gens qui ont continué à investir pendant la pandémie profitent maintenant de la reprise du marché.
Tirez parti de nos solutions
À l’approche de la retraite, la volatilité boursière peut susciter chez vous davantage d’inquiétude. Si vous commencez à tirer un revenu de vos placements, prenez les dispositions nécessaires pour que votre épargne ne s’envole pas en fumée.
Comprendre votre tolérance au risque peut vous aider à faire face aux fluctuations du marché et vous éviter beaucoup de stress. Pour déterminer votre tolérance au risque, remplissez ce questionnaire [PDF 2,6 Mo].
Si vous épargnez pour les études de vos enfants, vous souhaitez probablement voir vos placements fructifier de façon harmonieuse.
Les solutions gérées représentent une solution clé en main bien diversifiée qui peut vous permettre d’atteindre divers objectifs financiers. La Canada Vie offre une variété de programmes de solutions gérées. Que vous cherchiez à investir sans trop prendre de risques ou favoriser l’atteinte de vos objectifs, il existe un portefeuille pour chaque type d’investisseur et d’investisseuse.