La voie du rétablissement, avec Leanne Taylor, paratriathlète
Un jour « comme les autres », la vie de Leanne Taylor a basculé.
Elle et son partenaire faisaient une randonnée à vélo à Bison Butte, une zone de plein air populaire à Winnipeg.
« On y allait tout le temps, explique Leanne. Comme c’était tout près de la maison, c’était un trajet assez habituel pour nous. »
Puis, sur la pente descendante d’une colline qu’elle avait parcourue des dizaines de fois auparavant, Leanne a perdu le contrôle de son vélo et est passée par-dessus son guidon.
Même ça n’était pas si inhabituel pour elle.
« Ça semble plutôt brutal, mais c’est le genre de chose qui arrive assez fréquemment quand on fait du vélo, explique-t-elle. J’avais l’impression d’avoir fait une chute de faible impact, rien qui laissait présager que ça allait mal tourner. »
Quand elle a essayé de se lever, elle a réalisé qu’elle ne pouvait tout simplement pas effectuer ce mouvement qu’elle avait tenu pour acquis toute sa vie.
« J’étais vraiment paniquée et je ne savais pas quoi faire, poursuit Leanne. Je savais seulement que je ne pouvais pas me lever. »
Une grande agitation s’en est suivie. Leanne a rapidement réalisé qu’elle ne pouvait pas sentir ni bouger ses jambes. Formée en sciences de la santé – elle a fait des études en microbiologie, a travaillé dans la vente d’appareils médicaux et a donné les premiers soins en tant que sauveteuse –, elle a rapidement soupçonné qu’elle avait subi une lésion de la moelle épinière.
Cela a été confirmé à l’hôpital, où des examens par balayage ont révélé qu’elle s’était disloqué la colonne au niveau des vertèbres T10 et T11. Ce type de blessure entraîne habituellement des dommages permanents, y compris une paralysie au bas du corps à partir de la taille.
« Le pronostic n’était pas réjouissant, mais j’étais prête à le recevoir », explique Leanne, qui dit s’être préparée mentalement à cette nouvelle quelques heures avant que les médecins la lui communiquent.
Elle se souvient des choses singulières sur lesquelles l’esprit se concentre dans ces situations de stress intense.
« Aux urgences, ils ont dû couper mes vêtements. Je me rappelle m’être demandé si j’aimais ces shorts de vélo. J’espérais que ce n’étaient pas celles qui m’avaient coûté cher. Puis, j’ai dit : “Bon, d’accord, ce sont mes shorts bon marché. Ça va. Vous pouvez les couper.” Et je me souviens même de m’être dit que s’il s’agissait d’une blessure permanente, je n’aurais plus besoin de ces shorts. Alors, pourquoi est-ce que je m’en soucierais? »
Leanne a rapidement subi une intervention chirurgicale, puis a passé plusieurs jours à l’hôpital. Le faible espoir que sa blessure puisse être temporaire s’est rapidement estompé.
Entourée d’amis et de membres de sa famille, elle a lentement commencé à accepter ce nouveau chapitre de sa vie. Elle a pris une décision qui allait façonner son avenir.
« Je me suis dit que j’étais en contrôle de la trame de cette histoire et que je ne voulais pas sombrer dans la tristesse. Je voulais m’éloigner de ça. Et j’avais la possibilité de le faire, poursuit Leanne. Je ne pouvais pas changer ce qui m’était arrivé, mais j’ai compris que j’avais la force de changer ma façon d’y réagir. »
Après son congé de l’hôpital, Leanne a passé six semaines dans un établissement de réadaptation, où elle a bénéficié de séances intensives de physiothérapie et d’ergothérapie. Elle y a appris les techniques pour utiliser un fauteuil roulant.
« Là-bas, je me suis habituée à ma nouvelle vie et aux moyens que je pourrais prendre pour être la plus autonome possible, affirme Leanne. C’était vraiment super de bénéficier de tout ça tôt dans le processus de rétablissement et de comprendre mes options, qui étaient plus nombreuses que je le croyais. »
Peu de temps après, elle a commencé à penser à retourner au travail, une étape déterminante de ce processus.
Depuis qu’elle a eu son accident, Leanne travaille en étroite collaboration avec un représentant de la Canada Vie, la compagnie derrière ses garanties en milieu de travail.
« Ma mère a mis la main sur le petit livret vert portant sur nos garanties, et nous avons vérifié ce qui nous était offert », poursuit Leanne, qui dit avoir découvert qu’elle était admissible à une assurance invalidité de courte durée, puis à une assurance invalidité de longue durée, ainsi qu’au financement nécessaire pour apporter des modifications à sa maison et à sa voiture.
La Canada Vie a également permis à Leanne de se prévaloir de l’avenant relatif à la paralysie au titre de sa police d’assurance vie et d’obtenir une prestation six mois plus tôt que prévu. Elle a ainsi pu payer certains des nombreux coûts qu’elle avait engagés après l’accident.
« On était sceptiques à l’époque, car on croyait que les compagnies d’assurance n’étaient pas nos alliées et qu’elles essaieraient de ne pas verser ces prestations, ou encore qu’on ne verrait jamais la couleur de cet argent, enchaîne-t-elle. Puis, on a commencé à recevoir du soutien et à avoir des échanges avec des personnes en qui nous avions confiance. Ça a fait vraiment du bien. »
Ce soutien s’est même étendu en milieu de travail. En effet, son conseiller en retour au travail de la Canada Vie l’a grandement aidée à faire la transition, notamment grâce à l’achat d’un cadre de verticalisation lui permettant d’être à son poste toute la journée.
Son employeur a aussi fait des adaptations pour rendre les locaux plus accessibles. Il a entre autres installé des boutons-poussoirs pour ouvrir les portes et créé un espace de stationnement officiel pour personnes handicapées, spécialement pour Leanne.
Et surtout, il a rassuré Leanne tout au long de son rétablissement en lui disant qu’elle aurait un emploi lorsqu’elle serait prête à retourner au travail.
« À ce moment-là, face à l’inconnu, c’était bien de pouvoir régler cette question et de me dire que j’avais au moins cette certitude », dit-elle.
Sur les conseils de son agent de liaison de la Canada Vie, son retour au travail a commencé lentement : deux heures par semaine, puis six heures par semaine, dix heures par semaine, et puis 20 heures par semaine – un retour progressif qui l’a bien préparée à recommencer à travailler à temps plein.
« J’avais vraiment l’impression que nous faisions partie de la même équipe, ajoute-t-elle. La Canada Vie est allée bien au-delà de ses obligations pour m’aider. »
Leanne explique comment le sport a contribué à sa guérison après avoir subi une blessure à la colonne vertébrale qui a changé sa vie.
Leanne Taylor, paratriathlète, explique comment le sport et la Canada Vie l’ont aidée à retrouver son quotidien.
Texte descriptif :
[Une musique douce commence.]
Description : Le logo de la Canada Vie s’affiche. Des médailles de triathlon sont accrochées à un support.
Leanne : Je m’appelle Leanne Taylor. Je suis une paratriathlète canadienne d’élite.
Description : L’écran est divisé en trois. On voit Leanne nager sous l’eau, filer dans un sentier avec un vélo à main et traverser une piste au ralenti sur son fauteuil de course. L’écran devient rouge. Le texte suivant apparaît : Leanne a subi une lésion à la moelle épinière dans un accident de vélo. Leanne est chez elle, prête à donner une entrevue. Le texte suivant apparaît : Leanne Taylor – Athlète paralympique | Championne de la Série mondiale de paratriathlon | Agente de conformité, Medicure.
Leanne : La Canada Vie est allée bien au-delà de ses obligations pour m’aider. Je pense que l’objectif était de me permettre de reprendre le travail et de vivre ma vie facilement, avec tout ce dont j’avais besoin.
Description : Leanne travaille à son poste, au bureau. Installée à son poste de travail debout, Leanne regarde la caméra en riant. Leanne roule à toute vitesse dans un sentier avec son vélo à main.
Leanne : J’ai fait ma première course 8 mois après ma blessure et je l’ai terminée. C’était une expérience incroyable. Ma passion est née à ce moment-là.
Description : Leanne s’entraîne à l’intérieur, dans son fauteuil de course. On la voit au ralenti, à contre-jour devant une fenêtre lumineuse. Leanne s’entraîne à l’aide de son vélo à main intérieur.
[La musique s’intensifie.]
Description : Leanne nage sous l’eau au ralenti; ses mains pointent vers la caméra.
[La musique monte en crescendo, puis s’arrête.]
Description : L’écran devient noir.
[Une musique douce commence.]
Description : L’écran passe en fondu à Leanne sur son fauteuil de course; elle regarde vers l’avant avec une détermination inébranlable.
Leanne : Devant l’adversité, on peut être tentés de baisser les bras. Il faut plutôt se dire que, même si c’est difficile, ça vaut la peine de se battre.
Description : L’écran devient rouge. Le texte suivant s’affiche : L’avenir vous offre un monde de possibilités. Le logo de la Canada Vie s’affiche. Le texte suivant apparaît : Assurance | Placements | Conseils. Canada Vie et le symbole social sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie. canadavie.com. 1 204 946-1190
[La musique s’arrête.]
Leanne Taylor, paratriathlète, explique comment le sport et la Canada Vie l’ont aidée à retrouver son quotidien.
Texte descriptif :
[Une musique douce commence.]
Description : Le logo de la Canada Vie s’affiche. Des médailles de triathlon sont accrochées à un support.
Leanne : Je m’appelle Leanne Taylor. Je suis une paratriathlète canadienne d’élite.
Description : L’écran est divisé en trois. On voit Leanne nager sous l’eau, filer dans un sentier avec un vélo à main et traverser une piste au ralenti sur son fauteuil de course. L’écran devient rouge. Le texte suivant apparaît : Leanne a subi une lésion à la moelle épinière dans un accident de vélo. Leanne est chez elle, prête à donner une entrevue. Le texte suivant apparaît : Leanne Taylor – Athlète paralympique | Championne de la Série mondiale de paratriathlon | Agente de conformité, Medicure.
Leanne : La Canada Vie est allée bien au-delà de ses obligations pour m’aider. Je pense que l’objectif était de me permettre de reprendre le travail et de vivre ma vie facilement, avec tout ce dont j’avais besoin.
Description : Leanne travaille à son poste, au bureau. Installée à son poste de travail debout, Leanne regarde la caméra en riant. Leanne roule à toute vitesse dans un sentier avec son vélo à main.
Leanne : J’ai fait ma première course 8 mois après ma blessure et je l’ai terminée. C’était une expérience incroyable. Ma passion est née à ce moment-là.
Description : Leanne s’entraîne à l’intérieur, dans son fauteuil de course. On la voit au ralenti, à contre-jour devant une fenêtre lumineuse. Leanne s’entraîne à l’aide de son vélo à main intérieur.
[La musique s’intensifie.]
Description : Leanne nage sous l’eau au ralenti; ses mains pointent vers la caméra.
[La musique monte en crescendo, puis s’arrête.]
Description : L’écran devient noir.
[Une musique douce commence.]
Description : L’écran passe en fondu à Leanne sur son fauteuil de course; elle regarde vers l’avant avec une détermination inébranlable.
Leanne : Devant l’adversité, on peut être tentés de baisser les bras. Il faut plutôt se dire que, même si c’est difficile, ça vaut la peine de se battre.
Description : L’écran devient rouge. Le texte suivant s’affiche : L’avenir vous offre un monde de possibilités. Le logo de la Canada Vie s’affiche. Le texte suivant apparaît : Assurance | Placements | Conseils. Canada Vie et le symbole social sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie. canadavie.com. 1 204 946-1190
[La musique s’arrête.]
Et bien que ce retour à la vie « normale » aurait été un exploit remarquable en soi, ce n’était que le début pour Leanne.
Plusieurs mois auparavant, lorsqu’elle était à l’hôpital, sa sœur avait mentionné comme ça qu’elle devrait participer aux Jeux paralympiques.
C’était une blague, mais Leanne l’a prise au sérieux. Elle a fait des recherches sur les sports en fauteuil roulant et a découvert le paratriathlon, une discipline qui combine la natation, le vélo et la course avec la possibilité d’utiliser des appareils adaptés, comme un vélo à main.
Grâce à son ludothérapeute, elle a eu l’occasion de voir un autre utilisateur de fauteuil roulant s’entraîner.
Ensuite, elle a essayé à son tour et fait quelques tours de piste.
« Le simple fait de sentir mon cardio monter et d’avoir le sentiment d’être sportive à nouveau était tellement excitant, car, franchement, j’ignorais si j’allais pouvoir revivre ça un jour, explique Leanne. Je ne pensais pas que j’aurais cette possibilité. »
Peu de temps après, elle a participé à sa première course.
« Huit mois s’étaient écoulés depuis ma blessure, et ce fut une expérience fantastique, ajoute-t-elle. Ma passion est née à ce moment-là. »
« La motivation de Leanne est incroyable. Lorsqu’elle a quelque chose en tête, elle le fait », indique son conjoint, Scott Dyck.
« Je savais qu’elle avait beaucoup d’obstacles à surmonter », ajoute Scott, qui a réalisé des recherches sur les lésions médullaires et qui a été à ses côtés tout au long de son parcours.
« Nous savons, d’après les données sur le terrain, que plus on recommence à bouger rapidement et plus on fait de l’exercice, meilleures sont les probabilités de rétablissement, précise-t-il. Et il se trouve que s’entraîner est une recette parfaite pour améliorer sa santé mentale. Nous nous sommes donc fixé comme objectif de rendre Leanne aussi active que possible, le plus rapidement possible. »
Et le fait que Leanne soit une formidable compétitrice n’a pas nui du tout. Le paratriathlon est rapidement devenu plus qu’un sport de fin de semaine pour elle. Elle s’est rapidement classée assez haut pour devenir membre officielle de l’équipe canadienne.
Cet été, après s’être classée première dans le cadre de la série mondiale de l’ITU et du Championnat des Amériques, elle a mis le cap sur Paris pour participer aux Jeux paralympiques d’été de 2024.
« Au départ, l’objectif était seulement de m’y rendre, je voulais simplement me qualifier, explique-t-elle. Mais l’an dernier, lors des championnats du monde, je me suis classée quatrième. Le quatrième rang, ce n’est certainement pas là où on veut se trouver. On est si près du podium, mais on n’y est pas. Et dans mon for intérieur, je me disais : “Et si j’en avais fait un tout petit peu plus?” »
Leanne a été parrainée par la Canada Vie pendant qu’elle s’entraînait pour les jeux – un soutien dont elle dit bénéficier depuis le jour de son accident.
Par exemple, après sa blessure, elle a obtenu dix séances de consultation gratuites auprès d’un organisme de bienfaisance qui vient en aide aux personnes atteintes de lésions de la moelle épinière. Ses garanties couvraient cinq séances de plus, qui, selon elle, lui ont été très utiles. Une fois cette protection épuisée, la Canada Vie a permis à Leanne de continuer à travailler avec ce même thérapeute dans le cadre de son programme de retour au travail.
« Il est devenu un guide très important pour moi, explique Leanne. Lorsque quelque chose de difficile se produit, je peux entendre les conseils qu’il me donnerait. »
Elle considère maintenant la Canada Vie comme un membre essentiel de son groupe de soutien dont font partie sa famille, ses amis et d’autres supporteurs qui l’encouragent.
Avant les jeux, Leanne a songé au sentiment qu’elle éprouverait si elle gravissait une des marches du podium.
Elle a dit que son émotion débordante se traduirait probablement par des mots de gratitude envers toutes les personnes qui l’ont aidée à se rendre jusque-là, en particulier son partenaire.
« J’ai l’impression que c’est la principale raison pour laquelle on le fait. D’une certaine façon, le plus grand remerciement qu’on peut offrir à ces personnes est de leur faire vivre cette expérience, explique Leanne. Il est très important de pouvoir être là et de partager ce moment avec les personnes qui font tant de choses pour moi et qui s’investissent pleinement. »